Il s'appelait Dago
Il y a des choses qui sont difficiles à gérer à distance, particulièrement les pleurs de ses enfants.
Que je me suis sentie inutile ce matin, comme j’aurais voulu les prendre dans mes bras et essuyer leurs larmes, leur dire des mots doux dans l’oreille... Leur peine aurait été la même mais j’aurais soufflé sur leurs yeux rougis, je leur aurais pris la main… J’ai simplement touché leur visage sur l’écran…
Ils sont grands pourtant « mes petits », presque tous adultes, mais quand un compagnon à quatre pattes, qui fait partie intégrante de la famille, se blesse grièvement et qu’il faut prendre la difficile décision de le laisser partir, je m’en veux terriblement de ne pas être celle qui décide pour éviter ce choix à « mes petits ».
Ils ont été forts, ils ont décidé, tous les 4, et ils sont allés, tous les 4, dire au revoir à cette boule de poils qui va amèrement nous manquer. Puis ils sont rentrés à la maison, et ils sont restés ensemble…
Et moi, à 9000 km de là, je pleure comme une petite fille…