Et les tortues alors!

Vendredi, je fais mes courses en vue d’une petite soirée entre amis. Je vais au « grand » supermarché et arrive avec mon caddie plein à la caisse. Juste une parenthèse avant : partout au Brésil vous avez des patères pour accrocher votre sac à main : au dos des chaises, au coin des tables, sur la tablette chez le coiffeur, dans les toilettes…On ne pose jamais son sac par terre mais alors je ne sais pas pourquoi, il n’y a pas de crochet sur les caddies. Donc, soit on garde son sac sur son épaule, soit on le pose dans le caddie, ce que font beaucoup de femmes à mon grand étonnement et le laissent ainsi même quand elles abandonnent momentanément le caddie en bout de rayon !

Donc, à la caisse, je décharge mes affaires et sors deux grands cabas (ramenés de France) pour y mettre mes articles. Derrière la caissière, comme il est de coutume, un jeune homme, attend pour ranger mes courses dans les sacs en plastique, je fais signe que non et lui montre mes cabas. Il baragouine quelque chose et s’en va à une autre caisse, peut être vexé que je ne veuille pas de ses sacs en plastique, me laissant tout remballer moi même…

Sur le chemin du retour, je m’arrête dans « la » boulangerie acheter deux petits pains et deux tranches de jambon. Et oui, ici on achète le jambon, les cigarettes, les glaces et les revues people à la boulangerie !

A la caisse, une pancarte : « faites un geste pour l’environnement, limitez l’usage de sachet plastique ». La caissière prend mes articles, met le pain, qui est déjà dans un sac en papier, dans un sac en plastique, puis le jambon, déjà emballé dans un film plastique, dans un deuxième sac en plastique. Comme il y a du monde derrière moi, je ne m’aventure pas dans une discussion avec elle, je lui montre simplement la pancarte et hausse les épaules en souriant…